COP21 : et la bière dans tout ça ?

La COP 21 a commencé, les plus sceptiques doutent de la pertinence d’un tel rassemblement, les plus optimistes espèrent un accord historique. A notre petite échelle, nous nous sommes amusés à chercher l’empreinte carbone de la bière.

En effet, les 196 Parties (195 Etats + l’UE) se réunissent pour trouver un accord pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et ainsi que le réchauffement planétaire ne dépasse pas les 2°C d’ici la fin du siècle. Et la bière dans tout ça ?

En 2010, le quotidien britannique The Guardian s’est penché sur le sujet. Il a pris comme exemple la micro-brasserie Keswick. Résultat, un bon tiers des rejets de gaz à effet de serre provient de la matière première, un quart de l’énergie pour la production, 13% le matériel de l’industrie et 10% le déplacement des salariés.

La partie fret représente 7% de l’empreinte carbone. La bouteille en verre, plus lourde, consomme davantage. La fermentation naturelle produit 5% du bilan carbone. Quant au conditionnement (cannette, fût, bouteille…), il ne dégage que 3% du total des émissions de gaz à effet de serre.

Donc, petit récapitulatif pour une pinte de Keswick :

Ingrédients : 36%
Electricité : 26%
Equipement : 13%
Trajet des employés : 10%
Fret : 7%
Fermentation: 5%
Conditionnement/emballage : 3%

Evidemment, plus une bière est brassée loin de son lieu de vente et plus son contenant est petit, plus elle son emprunte carbone est importante.

Voici une petite idée de l’empreinte carbone d’une pinte de bière :

300g CO2 : bière brassée localement et conditionnée en fût, servie dans un bar

500g CO2 : bouteille de bière brassée localement et vendue en boutique ou bière étrangère servie dans un bar

900g CO2 : bière en bouteille vendue dans une boutique importée

Comments

[Serrurier Paris]

héhé ! Super cet article ! Je l'ai partagé sur facebook xD